Dérèglement climatique : quel rôle joue vraiment l’industrie textile ?
La mode nous habille, mais à quel prix pour la planète ? L’industrie textile, souvent reléguée au second plan des grands débats écologiques, est pourtant l’une des plus polluantes du monde. Du champ de coton aux placards débordants, elle participe activement au dérèglement climatique. Dans cet article, on vous explique pourquoi… et comment consommer autrement.
Un impact sous-estimé mais colossal
Selon un rapport de la UNEP (Programme des Nations Unies pour l’Environnement), l’industrie textile est responsable d’environ 8 à 10 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre. C’est plus que tous les vols internationaux et le trafic maritime réunis.
- Production massive de fibres textiles (notamment le coton conventionnel, très gourmand en eau et en pesticides)
- Utilisation d’énergies fossiles dans les usines (principalement en Asie)
- Teintures chimiques polluantes rejetées dans les cours d’eau
- Transport à l’échelle mondiale (container, avion, camion)
À chaque étape, des émissions de CO₂, du gaspillage, de la pollution.
Le cycle infernal de la fast fashion
Les grandes enseignes de fast fashion produisent jusqu’à 52 collections par an. Résultat : plus de 100 milliards de vêtements sont fabriqués chaque année. Et 60 % d’entre eux finissent à la poubelle en moins d’un an (Ellen MacArthur Foundation).
Cette surproduction entraîne une surconsommation d’énergie, de ressources, et une accélération de l’effet de serre. Pire encore : une grande partie des invendus est brûlée ou détruite, faute d’être vendue.
Des alternatives durables existent
Face à ce constat, il est urgent de repenser notre façon de produire et consommer la mode. C’est là qu’intervient la slow fashion, un modèle fondé sur :
- Des fibres durables (coton biologique, coton recyclé, polyester recyclé)
- Une production raisonnée, souvent locale ou régionale
- Des labels de confiance (GOTS, PETA VEGAN, AWARE™, etc.)
- Des vêtements conçus pour durer, pas pour être jetés
Chez Hizno, nous avons fait le choix d’un modèle radicalement opposé : 60 produits bien conçus, pas un de plus. Chaque pièce est fabriquée à la demande, pour éviter le gaspillage et la surproduction.
Le rôle de chacun
Nous avons tous un pouvoir en tant que consommateurs. Choisir un t-shirt en coton bio fabriqué à la demande, c’est bien plus qu’un achat : c’est un acte de résistance contre un système climaticide.
Comme le rappelle le GIEC, il faudra une réduction massive et rapide des émissions de gaz à effet de serre pour limiter le réchauffement global à +1,5 °C. Et chaque secteur compte… y compris celui de la mode.
En résumé
- L’industrie textile est un acteur majeur du dérèglement climatique
- La fast fashion produit trop, trop vite, trop mal
- Des alternatives existent : coton bio, impression à la demande, recyclage textile
- Changer nos habitudes d’achat est un levier puissant pour un avenir plus soutenable
HIZNO – La mode peut faire mieux. Et vous pouvez en être l’acteur.
